CRAC Occitanie

Situé à Sète, au bord du Canal Royal et en coeur de ville, le Crac fait face au port et à la Méditerranée. Les volumes exceptionnels de son architecture renvoient à la nature industrielle du bâtiment, à l’origine entrepôt frigorifique pour la conservation du poisson. En 1997, l’architecte Lorenzo Piqueras réhabilite le bâtiment d’origine pour lui donner sa configuration actuelle, et en faire un lieu d’exposition exceptionnel de 1200 m2, répartis sur deux étages. Lieu dédié à la création artistique, le Crac propose une programmation d’expositions temporaires et développe un programme culturel et pédagogique dynamique qui s’adresse à tous les publics à travers des visites guidées, des ateliers, des conférences, des concerts, des performances… Le Crac favorise les partenariats locaux, nationaux et internationaux dans une logique qui allie proximité avec ses publics et ouverture sur le monde.

Le Centre Régional d’Art Contemporain est géré par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Conventionné avec l’État, il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture avec le concours de la Préfecture de la région Occitanie – Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Projet soutenu

L’exposition réunit une sélection d’œuvres de la chorégraphe, danseuse et cinéaste nord-américaine Yvonne Rainer (archives, films, écrits, performance) ainsi que des artistes invité·e·s, engagé·e·s dans une vision transdisciplinaire de l’art décloisonnant les pratiques entre les arts visuels, la danse, le cinéma et la littérature. Enrichi par cette conversation outre-Atlantique, le projet entend porter une attention particulière à l’œuvre d’Yvonne Rainer et plus particulièrement à sa lecture des écrits de Monique Wittig, ceci à travers un échange transgénérationel et transculturel. L’objectif est de célébrer la résonance de l’œuvre d’Yvonne Rainer avec l’actualité des études de genre, des études queer, féministes et décoloniales.

Commissaire d’exposition

Arlène Berceliot Courtin, au croisement des études visuelles, performatives et des études féministes, le terrain de recherche et d’expérimentation d’Arlène Berceliot-Courtin se focalise sur l’histoire des féminismes en France et leurs importations sous le label culturel de French Feminism aux États-Unis. Engagée auprès de collectifs de chercheur·se·s indépendant·e·s, elle apporte une attention particulière à la recherche militante et autonome. Elle interroge aussi les marques du langage et les formes d’affects dans l’art et tente ainsi de déconstruire la position d’objectivité inhérente à la recherche. Pour ce faire, elle convoque une approche transdisciplinaire de l’exposition conjuguant des références issues de la littérature, du cinéma, de la performance et des arts visuels