Francesca Verunelli
Composition musicaleFrancesca Verunelli a étudié la composition avec Rosario Mirigliano et le piano avec Stefano Fiuzzi au conservatoire de Florence, où elle obtient ses deux diplômes avec distinction. Elle complète sa formation dans la classe d’Azio Corghi à l’Académie nationale de Santa Cecilia à Rome. Elle participe ensuite au cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. Son travail à l’Institut sera couronné par la création de Play, pour ensemble et électronique par l’Ensemble Intercontemporain sous la direction de Susanna Mälkki, en octobre 2010 au Centre Pompidou. La même année, elle reçoit le Lion d’Argent de la Biennale di Venezia. D’éminentes institutions et festivals musicaux lui passent des commandes, parmi lesquels : l’Ircam, les NeueVocalsolisten Stuttgart, la Biennale de Venise, l’Orchestre Philarmonique de Radio France, Milano Musica, le Choeur de Chambre Accentus, l’Orchestre Symphonique de Lucerne, Maggio Musicale Fiorentino, l’ensemble Court-Circuit, le Festival d’Aix-en-Provence, le GMEM de Marseille, le CIRM de Nice, l’État français, la fondation FACE, la Philharmonie de Paris, ICE – International Contemporary Ensemble, Donaueschinger Musiktage et sa musique est régulièrement jouée par des prestigieux solistes, ensembles et orchestres en Europe et aux États-Unis. Sa musique est publiée par Ricordi Milan. Elle a été compositrice en résidence à l’Ircam, au GMEM de Marseille et à la Casa de Velàsquez. Francesca Verunelli écrira ses prochaines oeuvres qui développent un travail sur des instruments mécaniques et sur des tempéraments inégaux, en menant des recherches sur les instruments mécaniques et anciens présents dans des collections importantes d’instruments musicaux qui se trouvent à Rome et en Toscane.
A l’occasion de son concert à ¡ Viva Villa ! Francesca Verunelli se prête à l’exercice complexe de la conversation acceptant une invitation au dialogue sur sa musique que lui adresse au delà des barrières qui séparent leurs disciplines, le philosophe Federico Nicolao. L’impossibilité de parler de la musique ailleurs qu’en musique, la question du temps, son rapport éblouissant à la littérature et sa passion pour l’orchestre symphonique, l’énigme du rythme, l’importance de la phrase, la portée de la technique et des matériaux dans l’invention de son langage, ne sont que quelques-unes des préoccupations au centre de l’univers sonore de Francesca Verunelli : elles en irriguent la pratique ; la conversation cherchera à les faire émerger.