François Hébert

François Hébert est né en 1988 à Paris. Après cinq années de droit public, il sort diplômé de la Fémis (département scénario) en 2014. Depuis, il écrit pour le cinéma, pour l’art contemporain et réalise plusieurs courts et moyens métrages sélectionnés en festivals.

Nourri par des recherches en anthropologie, son travail se centre autour de la notion d’effondrement – qu’il soit intime ou collectif – et questionne la place du non-humain dans la grammaire cinématographique.

L’oeuvre présentée au festival ¡ Viva Villa ! est une installation-vidéo organisant la rencontre de deux films tournés avec Clément Bondu en 2017 et terminés durant ma résidence à la Villa Médicis. Les beaux jours, d’abord, film tourné à la maison d’arrêt de Bois D’Arcy et centré sur la parole politique de huit détenus.

De la critique des élites aux violences policières en passant par la déconstruction de l’Etat Providence, leurs discussions dessinent les contours de la France contemporaine et des symptômes qui l’affectent. Nuit blanche, rêves noirs, ensuite, traversée nocturne à travers les quartiers nord de Paris. Ici, pas de personnage, si ce n’est la ville elle-même : son metro, ses voitures, ses lumières et ses sons.

Partant de ces éléments du quotidien, des boutiques qui ferment leurs rideaux une fois la nuit tombée, c’est à un sortilège nocturne que nous avons confié le soin de conduire notre film et de faire discuter humain et non-humain