Julie Vacher

Arts numériques

Diplômée des Beaux-Arts de Lyon puis du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains en 2018, Julie Vacher met en scène les processus de transformation en jeu dans les rapports humains, humains et non-humains, et entre les vivants et leurs environnements à l’ère où se côtoient le physique et le virtuel.

Touchant à l’imaginaire écologique, au fantasme sanitaire ou encore à la mythologie de l’univers du travail, ses récits sont à l’image de ses œuvres, hybrides et ancrés dans le réel. Son travail, convoquant les mécanismes de construction du son, de la vidéo ou encore du web a été présenté à la Gaîté Lyrique à Paris (FR), à la Nuit Blanche Kyoto (JP), au Centre d’art Passerelle à Brest (FR), au FID à Marseille (FR), au Digital Art festival de Taipei (TW) ou encore à l’American Documentary Film festival en Californie (USA). En 2022-2023, elle est résidente à la Villa Kujoyama à Kyoto (JP) et à l’Abbaye de Maubuisson (FR).

Les batteuses de Kinuta

Le projet filmique entamé à la Villa Kujoyama à Kyoto s’intitule “Les batteuses de Kinuta” et se déploie en plusieurs volets : les films courts «La voix d’Enchan » (30min) et «Seule à Kyoto» (20min) ainsi que les capsules vidéos «La fille et le Nô» (15min) et «La batteuse de Taïko» (8min), tournés en 2023. Traversés par différentes nuances de solitude, les personnages de femmes s’inventent en aller-retour entre les actrices non-professionnelles et la caméra, au fur et à mesure du tournage. De l’épouse du Moyen-Âge à l’épouse d’aujourd’hui, de la vieille dame sans voix à la chanteuse lyrique, des voix inaudibles à celle de la présentatrice radio, le projet s’appuie sur des présences singulières, à la recherche de leur identité dans un Japon post-covid. Les films se répondent entre expérience sensible et fable sociologique.

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