Mikel Urquiza

Composition musicale

Mikel Urquiza (1988, Bilbao) étudie la composition à Musikene (Saint-Sébastien) avec Gabriel Erkoreka et Ramon Lazkano, puis au CNSM de Paris avec Gérard Pesson. En 2014 il suit le programme Voix nouvelles à Royaumont. En 2019 il est parrainé par la Peter Eötvös Contemporary Music Foundation.

Ses pièces de musique de chambre sont souvent jouées : son trio avec piano Cinq pièges brefs a été repris entre autres par Meitar Ensemble, New European Ensemble, United Instruments of Lucilin et mdi ensemble ; Pièges de neige, créé par le Trio Catch à la Philharmonie de Cologne, est joué également à Berlin, à Hambourg et à la Maison de la Radio de Paris. Le Quatuor Diotima joue Indicio au Festival Pontino en Italie, à la Fondation BBVA de Bilbao, au Festival Ensems de Valencia et à Musikprotokoll Graz.

Il collabore avec de nombreux ensembles français, comme C Barré, L’Instant Donné ou l’Ensemble Intercontemporain ; en Allemagne, il travaille avec le Trio Accanto, ascolta, l’ensemble mosaik et Musikfabrik. Ses créations sont aussi jouées au Festival Présences, au Festival ECLAT, aux Wittener Tage für neue Kammermusik, à MATA New York et à la Gaudeamus Muziekweek.

Il écrit plusieurs cycles de mélodies comme Alfabet, pour Sarah Maria Sun, I nalt be clode on the frolt, pour Marion Tassou ou encore Songs of Spam, pour les Neue Vocalsolisten.
Sa pièce pour piano Contrapluma a voyagé dans le réseau ECHO de la main de Mariam Batsashvili — du Concertgebouw d’Amsterdam au Musikverein de Vienne — et a été proposée au concours Ferruccio Busoni et au Concours International d’Orléans.

La rentrée – outre ¡ Viva Villa ! – est riche en projets car Mikel Urquiza sera présent à ManiFeste le 31 Août avec Alfabet, par Agata Zubel et l’ensemble Musikfabrik (création française) ainsi qu’à la Biennale de Venise le 30 septembre avec Ars memoriae, par l’ensemble Fractales (création italienne).

Photos 1 et 2 : Mikel Urquiza, Il Quotidiano, credit Mohammad Khavari
Photo 3:  Mikel Urquiza, Concert organisé dans le cadre de la Nuit Blanche à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis
Portrait : crédit Samuel Gratacap, 2019

 

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