Samuel Gratacap

Photographie

Samuel Gratacap est lauréat d’une bourse du CNAP en 2012 (fonds d’aide à la photographie documentaire contemporaine) puis du prix Le BAL-ADAGP de la jeune création en 2013.
Sa première exposition monographique La Chance a été présentée au CRAC Languedoc-Roussillon de Sète en 2014. Son travail réalisé durant deux années en Tunisie dans le camp de réfugiés de Choucha (2012-2014) a fait l’objet d’une exposition personnelle au BAL (Paris) en 2015 et d’une publication aux éditions Filigranes. Cette même année, il reçoit la mention spéciale du jury lors des
rencontres Plat(t)form du Fotomuseum de Winterthur ainsi qu’une bourse de travail de la FNAGP (Fondation nationale des arts graphiques et plastiques) et du fonds de dotation agnès b. pour le projet Les Naufragé(e)s (Libye), exposé à l’Institut du Monde Arabe dans le cadre de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain.

En 2017, il remporte le Prix Arendt du Mois européen de la photographie suite à son exposition personnelle au MUDAM. Cette même année, Il expose Fifty Fifty (catalogue aux éd.Gwin Zegal) dans le cadre officiel des Rencontres d’Arles, une exposition sur une Libye déchirée entre la guerre et le sort des migrants.

À partir de 2017, il revient progressivement vers l’Italie et la France en s’intéressant aux conditions de vies des travailleurs immigrés du sud de l’Italie et aux actions solidaires de part et d’autre de la frontière dans la région des Alpes. En 2018, Il reçoit le soutien de l’Institut français (Résidence Sur Mesure) et du Centre National des Arts Plastiques dans le cadre de la commande
photographique FLUX.  Travaillant à la fois sur la photographie, la vidéo et le texte, Samuel Gratacap propose Interzones, installation multimedia autour de l’histoire d’Amadou, un jeune homme en mouvement constant, arrivé en Italie au terme d’un long périple.

Photos 1 et 2 : Samuel Gratacap, vue d’exposition, credit Daniele Molajoli, exposition dans le tourbillon du tout monde, 2020

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