Ferme du Buisson

Des expositions Sa programmation s’attache à faire dialoguer l’art contemporain avec d’autres disciplines artistiques (en particulier le théâtre, la danse et le cinéma) ou avec les sciences sociales (économie, philosophie, anthropologie…). Concevant la scène artistique comme partie prenante de la scène sociale, politique et culturelle, elle mêle expositions monographiques et collectives, publications, rencontres, projections et performances. Résolument prospective, cette programmation repose sur une conception performative de l’art qui met à l’honneur processus et expérimentation. Plus que des expositions Parallèlement à la programmation des expositions, le centre d’art met en place des journées de performances estivales et des résidences de recherche-création dédiées aux collectifs artistiques. Il conçoit des projets en collaboration avec la scène nationale et le cinéma , ainsi qu’avec de nombreux partenaires, locaux ou internationaux. Il propose également des visites d’exposition originales imaginées par les médiateurs et médiatrices ou les artistes. La Zone à Partager Avec la volonté de faire de ce lieu un endroit où chacun·e a l’opportunité de s’exprimer et de découvrir l’art contemporain à travers des approches sensorielles et créatives, la Zone à Partager met à disposition, en libre accès, outils de création artistique et ressources documentaires. Une véritable boite à outils pour accompagner tous les usagers du Centre d’art, public individuel comme groupes, équipe ou artistes exposé·e·s.

Projet soutenu

Comment la voix des défunts et des disparus insiste-t-elle, à travers le temps, pour nous tenir en question ? La question de la voix des morts occupe une place centrale dans les réflexions contemporaines, qu’elles soient artistiques, littéraires, dramaturgiques, philosophiques, notamment pour une génération d’artistes qui articule des appartenances diasporiques, transculturelles ou minoritaires. Orienté autour de la notion d'”hantologie”, pour citer le néologisme du philosophe Jacques Derrida dans son ouvrage Spectres de Marx, ce projet s’attachera à présenter des oeuvres ou des interventions qui portent en elles des voix du passé. À travers elles s’expriment les irréconciliables contradictions dont nous héritons : des mirages de la modernité aux cendres du continuum colonial.

Commissariat d’exposition

Thomas Conchou est directeur artistique du Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson, membre du collectif Curatorial Hotline et médiateur agréé par la Société des Nouveaux commanditaires. En 2020, il entre en résidence en tant que curateur au centre d’art de la Maison populaire de Montreuil, une association d’éducation populaire et de pratique amateur où il conduit un cycle d’expositions et d’évènements de deux années sur les pratiques artistiques et les relationnalités queer. En 2021, il est rapporteur pour le prix AWARE où il présente la pratique de Gaëlle Choisne, lauréate. En 2022, il rejoint le jury du prix Utopi·e pour les artistes queer et le comité de sélection du Salon de Montrouge. Il est commissaire invité pour la première édition du The Kooples Art Prize et lauréat de la bourse d’écriture Textwork de la Fondation d’Entreprise Pernod Ricard. Il réalise des expositions à Sissi Club, Marseille et au CAC Brétigny en Île-de-France. Il s’intéresse aux pratiques artistiques dites de « co-création » et à l’importance du collectif dans les métiers des arts et de la culture, et mène un projet de recherche sur les politiques de la temporalité via la plateforme éditoriale The Master’s Clock.